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jeudi 26 mai 2011

Le pavillon Tunisien dans l'exposition universelle de Paris 1889


Gervex - Exposition universelle de Paris 1890 - remise des récompenses
(Toile)

Les expositions universelles, depuis la première, à Londres, en 1851, ont été pour tous les pays organisateurs l’occasion de manifester leur puissance et leur rayonnement. A travers l’Exposition de 1889, qui commémore le centenaire de la Révolution, elle veut aussi montrer la solidité du régime républicain et la vigueur de l’essor industriel que connaît la France. Elle avait également pour rôle de faire-valoir l’empire colonial.

En découvrant les 3 000 exposants coloniaux présents à Paris, soit deux fois plus qu’en 1878, les Français ont tout lieu d’être séduits par la diversité et l’exotisme des indigènes venus séjourner dans leurs villages reconstitués. Ils peuvent tirer fierté d’un pays qui prétend exercer un rôle libérateur et modernisateur aux quatre coins du monde.
Gervex reçut la commande de cette gigantesque toile peu après l’Exposition. Elle était, dès l’origine, destinée au musée de Versailles, et il mit plusieurs années à la réaliser (à cet effet fut construit un atelier spécial dans la plaine des Sablons, à Neuilly). Elle commémore un des moments importants de l’Exposition, celui où le président de la République, Sadi Carnot, remet dans la grande nef du Palais de l’Industrie les récompenses obtenues par les exposants des colonies françaises. Sous ses yeux défilent les délégations, en un cortège pittoresque et plein d’exotisme (des tentes et des pagodes avaient aussi été exposées sur l’esplanade des Invalides).


EXPOSITION UNIVERSELLE 1889 - LA TUNISIE
(Carte Reclame) -

EXPOSITION UNIVERSELLE 1889 - LA TUNISIE
(Carte Reclame) -

 
 Le Palais du Bardo au parc Montsouris (Paris)


Cet édifice reproduisait à une échelle réduite une partie de la résidence d'été du Bey de Tunis. Il fut conçu par l'architecte Alfred Chapon pour représenter la Tunisie à l'Exposition universelle de 1867. Racheté à Jules de Lesseps pour 150 000 francs par la ville de Paris en 1868, il fut remonté par Davioud en 1869 dans la partie sud du parc. Les ouvriers Tunisiens mirent quatre mois pour l'installer au point le plus haut du parc.

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