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lundi 12 janvier 2015

La Revanche de la Géographie


Robert Kaplan, qui a été grand reporter pour le compte de plusieurs journaux américains, propose un essai stimulant et imposant (500 pages) sur la permanence géographique, intelligemment appelé La revanche de la géographie.

Reprenant à son compte la pensée de nombreux auteurs anglo-saxons, et notamment MacKinder, il propose une analyse géographique du monde autour de ses points saillants.

Ce livre ne vous emmènera pas au cœur de la géographie contemporaine, ni dans celui de la cartographie. Il vous mènera vers une des branches les plus balisées de la géographie, celle de la géopolitique, avec un regard trop souvent déterministe : à vouloir montrer que la géopolitique se base aussi sur des éléments naturels (déserts, montagnes, steppes), Robert KAPLAN semble porter l'idée que ces facteurs ont été longtemps oubliés et qu'ils sont  devenus essentiels, voire déterminants dans les choix des acteurs politiques actuels.


“L’homme crée, mais c’est la nature qui commande.” 
Cet axiome du début du xxe siècle est plus que jamais utile 
pour appréhender les conflits à venir, estime Robert D. Kaplan.


Première partie
Intitulée « Les visionnaires », elle se veut une critique acerbe de la vision idéaliste du monde portée par certains milieux américains. Il montre comment l’idéalisme et le pacifisme ont conduit à des guerres souvent désastreuses.
Fervent partisan de l'interventionnisme américain, Robert KAPLAN cherche à montrer que les États-Unis, pour rester la puissance dominante mondiale et pour garantir une 'pax americana' durable, doivent continuer à intervenir sur plusieurs champs d'opération, principalement moyen-orientaux mais aussi mexicain.
S'appuyant sur les travaux des principaux géopoliticiens du XX° siècle, KAPLAN commence son ouvrage par expliquer que la Guerre Froide est une période qui a vu la disparition, dans la tête des dirigeants, des repères géographiques au profit de l'idéalisme. Une logique qui, selon lui, a perduré jusqu'aux années 2000 et les guerres de l'ex-Yougoslavie.
Pour étayer ses propos,Kaplan nous livre alors une leçon d'histoire de la géopolitique, d’HÉRODOTE à SPYKMAN, en passant par MAHAN, HAUSHOFFER ou encore IBN KHALDOUN.
Logiquement, cette démonstration tend à montrer comment les États-Unis lisent le monde actuel : toujours au prisme de la puissance et de l'équilibre du monde autour du Moyen Orient et de ses champs de pétrole mais aussi autour du nouveau paradigme états-unien, celui de la menace chinoise dans le Pacifique.

Deuxième partie
Robert D. Kaplan. analyse dans la deuxième partie  « La carte du XXIe siècle » l’Europe, l’Iran, l’Inde, la Chine, la Russie et le Proche-Orient, montrant comment l’histoire et la géopolitique de ces pays peuvent se comprendre par l’étude des cartes: de vastes fresques historiques à travers le temps revues dans les détails, et un certain déterminisme géographique où la description des paysages semblent justifier a posteriori l’attitude des peuples et des États. La vision du monde de KAPLAN qui ressort dans cette partie :
  • L'Europe, "pôle majeur du monde post-industriel" se limite principalement à l'Allemagne et à la Grèce.
  • La Russie est vue comme une marge mal intégrée à l'Europe. Une puissance qui reste continentale, terrestre.
  • La Chine reste une puissance impériale en construction.
  • L'Inde n'est qu'une puissance secondaire, divisée, peu menaçante.
  • Le Moyen Orient se limite à quatre pays : l'Iran (porteur de modernité, de puissance), la Turquie, l'Arabie saoudite et Israël.
  • Les États-Unis ne devraient pas détourner leur regard du Mexique, homme malade de l'Amérique, et surtout de la "frontera", zone dynamique qu'il ne faudrait pas clôturer afin de bénéficier ce son dynamisme.
  • L'Amérique du sud et l'Afrique, comme le Pacifique ou l'océan Indien ne comptent pas ou si peu.
  • Les États-Unis doivent s'inquiéter de leur déclin face aux autres puissances et que pour limiter ce déclin doivent être toujours interventionnistes que ce soit sur leur frontière mexicaine ou sur des champs d'opération plus lointains.
Troisième partie
Le dernier chapitre est consacré à une analyse de la politique américaine et de son futur faite à l’aune de l’ouvrage de Fernand Braudel, La Méditerranée à l’époque de Philippe II, ouvrage majeur de l’école des Annales, publié en 1949. 

L’ouvrage a le grand mérite de proposer une véritable réflexion sur le sens de la carte et du territoire. Alors que certains auteurs voient le monde comme plat et sans culture, uniformément intégré dans la mondialisation qui connecte les pays et les peuples entre eux sans tenir compte des reliefs, terrestres et culturels, Robert Kaplan démontre que le monde à un relief, un territoire, et que la géographie reprend souvent ses droits sur les tentatives avortées des constructions humaines. C’est un bel ouvrage pour apprendre à lire les cartes, à regarder les paysages, à comprendre l’importance des montagnes, des cols, des mers dans la politique des pays.

Références :

jeudi 8 janvier 2015

EURABIA

Eurabia est une thèse politique conspirationniste, parlant d'une Europe absorbée par le monde arabe, à cause de la trahison des élites européennes ou à cause de l'immigration et du taux de fécondité constamment élevés des populations musulmanes en Europe devenant ainsi majoritaires et dominantes.


Le concept a été inventé par Bat Ye'or, essayiste Britannique juive, popularisé en particulier par son livre Eurabia : l'axe euro-arabe sorti en 2005, affirmant l'existence d'une coopération complète entre les pays européens et les pays arabes, tant en politique intérieure qu'extérieure (notamment en matière d'immigration, d'économie, d'enseignement, de diplomatie), une hostilité à Israël et un soutien à l'antisémitisme, un appui à l'Organisation de libération de la Palestine et une soumission aux pays arabes.

Bat Ye'or

Depuis sa signification s'est élargie et a évolué, s'articulant également autour de prédictions de prochaine majorité musulmane en Europe, et se trouvant souvent associé aux idées d'incompatibilité entre l'islam et les valeurs de l'Occident, de volonté d'islamiser l'Europe chez la plupart des musulmans, de complicité d'une part de l'élite politique et culturelle européenne, d'euroscepticisme puisque l'Union européenne est vue comme réalisant cette stratégie.
Selon les pires prévisions d'Eurabia, d'ici la fin la fin du 21ème siècle « la plupart des villes d'Europe seront envahies par des immigrants étrangers arabophones, la plus grande partie du continent vivra conformément à la charia et la chrétienté aura cessé d'exister ou sera réduit à un état de « dhimmitude ». Dans le cauchemar d'Eurabia, l'avenir deviendra le passé à nouveau et Chrétiens et Juifs deviendront des minorités opprimées en terre d'islam ; les églises et les cathédrales seront remplacées par des mosquées et des minarets, l'appel à la prière se répercutera de Paris à Rotterdam en passant par Londres et les restes judéo-chrétiens de l'Europe auront été réduits à de petites enclaves dans un monde de barbus arabophones et de femmes voilées par une burka». (Matt Carr).


Liens sur le sujet :

mercredi 8 octobre 2014

Mondher Zenaidi Candidat aux élections présidentielles en Tunisie


Mondher Znaidi


Son Histoire
  • A étudié au Collège Sadiki.
  • A étudié l'École centrale Paris où il a obtenu un diplôme d'ingénieur en 1973.
  • A été diplomé de l'École nationale d'administration de Paris en 1976.
  • Chargé de mission au cabinet du ministre de l'Économie nationale en 1976.
  • Directeur général adjoint de l'Office national du tourisme tunisien entre 1978 et 1981.
  • Directeur du cabinet du ministre de l'Économie nationale chargé de l'Industrie entre 1981 et 1983.
  • PDG de l'Office du commerce de Tunisie dès 1983.
  • président de l'Association des organismes de commerce d'État des pays en développement lors de la session de 1986.
  • président de l'Espérance sportive de Tunis de 1986 à 1987.
  • Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie nationale chargé de l'Industrie en 1987.
  • Député du gouvernorat de Kasserine en 1989.
  • Vice-président de la Chambre des députés de 1991 à 1994.
  • Ministre du Transport de 1994 à 1996.
  • Ministre du Commerce de 1996 à 2001.
  • Ministre du Tourisme, Loisirs et Artisanat de 2001 à 2002.
  • Ministre du Tourisme, Commerce et Artisanat de 2002 à 2004.
  • Ministre du Commerce de 2004 à 2005.
  • Ministre du Commerce et Artisanat de 2005 à 2007.
  • Ministre de la Santé publique de 2007 à 2011.
  • Membre du Rassemblement constitutionnel démocratique, de son comité central depuis 1993 et de son bureau politique. Grand officier de l’Ordre de la République et grand cordon de l’Ordre du 7-Novembre.
  • S'est exilé à Paris suite à la révolution tunisienne et jusqu'à 2014. 



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Ils ont parlé de lui

mardi 7 octobre 2014

Abderrazek Kilani Candidat aux élections présidentielles en Tunisie

Me. Abderrazek Kilani 

Son Histoire

  • il a suivi des études supérieures en droit privé et droit judiciaire à l'université de Grenoble, puis des études spécialisées en assurance à l'université de Lyon e1978.
  • il a été élu président de l'Association tunisienne des jeunes avocats en 1990.
  • Il a fondé l'Union du Maghreb arabe des jeunes avocats en 1992.
  • En 1992il a fait partie du groupe des juges dans le procès des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par le gouvernement de George Bush lors de la Seconde guerre du Golfe.
  • Membre élu du Conseil de l'Ordre national des avocats de Tunisie de 1998 à 2007, puis président de sa section régionale de Tunis, il est élu en 2010 comme bâtonnier de l'ordre national.
  • Il a obtenu la médaille d'honneur du barreau de Madrid en 2011.
  • Il a fondé l'observatoire des élections "Chahed" en 2011.
  • Il a obtenu le prix international des droits de l'homme Ludovic-Trarieux décerné par le Conseil des barreaux européens en 2011, en sa qualité de bâtonnier. 
  • En décembre 2011, il a été désigné ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec l'Assemblée nationale constituante au sein du gouvernement tunisien et se désiste alors de son poste de bâtonnier.
  • Il a présidé le 23ème concours international de plaidoiries pour les droits de l'homme au Mémorial de Caen en 2012.
  • Il a été nommé ambassadeur, représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Office des Nations unies à Genève en 2013poste qu'il a occupé durant un an.

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Ils ont parlé de lui

lundi 6 octobre 2014

Hamouda Ben Slama Candidat aux élections présidentielles en Tunisie

Hamouda Ben Slama


Son Histoire
  • Médecin spécialiste en médecine interne et en médecine préventive et expert en économie de la santé.
  • Membre fondateur et Secrétaire Général de l'Association Générale des médecins de Tunisie en 1973.
  • Secrétaire Général puis Vice Président du Conseil National de l'Ordre des médecins durant les années 70.
  • Membre du groupe des libéraux réformateurs dissidents du Parti Socilaite Destourien (PSD), après l'échec des tentatives de sa réforme en 1971 puis en 1974.
  • Membre fondateur du MDS (Mouvement des Démocrates Socialistes) en 1978; et secrétaire général jusqu'à 1983 date à laquelle il quitte ce parti.
  • Fondateur avec Hassib Ben Ammar du journal "Erraï" (L'Opinion)premier journal Tunisien indépendant, en 1977.
  • Secrétaire Général de l'Union des médecins arabes qu'il préside de 1978 à 1986.
  • Membre fondateur du Conseil national des libertés publiques (1976).
  • Membre fondateur de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) en 1977.
  • Secrétaire général de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) en 1982.
  • Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique en Avril 1988.
  • Ministre de la Jeunesse et de l’Enfance en Juillet 1989.
  • Membre du Bureau Politique du RCD de 1989 à 1991. Il a été limogé du gouvernement par Hamed Karoui, le Premier Ministre de l'époque, et du bureau politique du RCD en 1991; Après son limogeage, il a refusé un poste d’ambassadeur en IRAK.

  • coordinateur général de la commission d'enquête mixte sur les évènements de violence du 4 décembre 2012 ayant opposé les Ligues de Protection de la Révolution (LPR) aux syndicalistes de l’UGTT.

  • En Février 2013, membre du comité des sages sous la présidence de Hamadi Jebali, chef du gouvernement provisoire de l'époque. (groupe de 16 personnalités nationales créé pour évaluer la situation de la Tunisie et présenter des solutions permettant de sortir de la crise survenue suite à l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd).

Liens de référence


Ils ont parlé de lui

Tunisie - Liste des 27 candidats retenus pour les élections présidentielles de 2014

Elections présidentielles 2014 - Candidats indépendants


Abderrazek Kilani
(Ancien bâtonnier de l'ordre des avocats et ex ambassadeur de Tunisie à Genève)



Abelkader Labbaoui
(Président de l'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration)




Ahmed Safi Said
(Ecrivain et journaliste)



Ali Chourabi
(Magistrat)



Hamouda Ben Slama
(Ancien ministre)



Kalthoum Kannou
(Magistrate)



Mahrez Boussayene
(Président du Comité national olympique tunisien-CNOT)



Mohamed Frikha
(Homme d'affaires)



 Mokthar Mejri


Mondher Znaidi


Mustapha Kamel Nabli
(Ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie)



Noureddine Hached
(Ancien ambassadeur et fils du syndicaliste Farhat Hached)



Samir Abdelli



Yassine Chanoufi



Elections présidentielles 2014 - Candidats Issus de partis politiques

Abderrahim Zouari (Mouvement destourien)


Abderraouf Ayadi (Mouvement Wafa)


Ahmed Néjib Chebbi (Parti Al Jomhouri)


Béji Caïd Essebsi (Mouvement Nida Tounes)


Hamma Hammami (Front populaire)


Kamel Morjane (Parti Al Moubadara)


Larbi Nasra (Parti la Voix du peuple)


Mohamed Hachemi Hamdi (Mouvement Al Mahaba)


Mohamed Hamdi (l'Alliance démocratique)


Mohamed Moncef Marzouki (Congrès pour la république)


Mustapha Ben Jaâfar (Parti Ettakatol)



Salem Chaibi (Parti du Congrès populaire)


Slim Riahi (l'Union patriotique libre UPL)


mercredi 24 septembre 2014

Tunisie - Liste des 69 candidats inscrits à la présidentielle de 2014


Ceci est la liste des citoyens Tunisiens ayant déposé leurs candidatures aux élections présidentielles de 2014 entre le 8 et le 22 septembre de la même année. Les candidatures seront examinées par l'ISIE avant d'être validées.


26 candidats de partis politiques

 Abdelwaheb El Heni (Parti Al Majd)
 Abderrahim Zouari (Mouvement destourien)
 Abderrahmane Bahloul (Parti Al Nour pour la Démocratie et le Développement)
 Abderraouf Ayadi (Mouvement Wafa)
 Adel Almi (Parti Tunisie Zitouna)
 Ahmed Néjib Chebbi (Parti Al Jomhouri)
 Akrem Hnana (Parti de l'unité populaire)
 Bahri Jelassi (Parti de l'Ouverture et de la Loyauté)
 Béji Caïd Essebsi (Mouvement Nida Tounes)
 Emna Mansour Karoui (Mouvement Démocratique pour la Réforme et la Construction)
 Faouzi Saidi (Front du 17 Décembre pour le Développement)
 Hamma Hammami (Front Populaire)
 Kamel Morjane (Parti Al Moubadara)
 Larbi Nasra (Parti la Voix du Peuple)
 Lazhar Bali (Parti Al Aman)
 Manar Skandrani (Parti Al Moussalaha "Réconciliation")
 Mohamed Ghammadh (Mouvement Démocratie et Dignité)
 Mohamed Hachemi Hamdi (Mouvement Al Mahaba)
 Mohamed Hamdi (l'Alliance Démocratique)
 Mohamed Moncef Marzouki (Président provisoire de la république) (Congrès Pour la République (CPR))
 Mohamed Salah Hidri (Parti Justice et Développement)
 Mustapha Ben Jaâfar (Parti Ettakatol)
 Néjib Belguith (Parti Tunisie Libre)
 Ridha Ben Tili (Parti de la Jeunesse et de la Liberté)
 Slim Riahi (l'Union Patriotique Libre "UPL")
 Salem Chaibi (Parti du Congrès Populaire)


43 candidats indépendants 

 Abderrahim Khelifi
 Abderrazek Kilani (Ancien bâtonnier de l'ordre des avocats et ex ambassadeur de Tunisie à Genève)
 Abdullah Said
 Abelkader Labbaoui (Président de l'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration)
 Ahmed Safi Said (Ecrivain et journaliste)
 Ali Chourabi  (Magistrat)
 Becher Sakli (Professeur d'enseignement secondaire)
 Chérifa Ammar
 Fares Mabrouk (Homme d'affaires)
 Fethi Krimi
 Habib Zammeli  (Magistrat)
 Hamouda Ben Slama (Ancien ministre)
 Hedi Benzarti (Directeur général dans une compagnie d'assurances)
 Kalthoum Kannou (Magistrate)
 Leila Hammami (Universitaire)
 Lotfi Ben Zekri (Comptable)
 Mahrez Boussayene (Président du Comité national olympique tunisien-CNOT)
 Me Samir Abdelli
 Mohamed Frikha (Homme d'affaires)
 Mohamed Ghazi Ben Tounes (Ancien banquier et chef d'entreprise)
 Mohamed Majdoub
 Mohamed Nizar Tezni (Expert en énergies renouvelables)
 Mohamed Sboui (Journaliste)
 Mohamed Sefi
 Mohamed Sghaier Nouri
 Mohamed Wajih Dahleb
 Mokthar Mejri
 Moncef Gouba
 Moncef Romdhane
 Mondher Znaidi
 Moufida Amdouni
 Mounir Mejri
 Mustapha Kamel Nabli (Ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie)
 Nasr Ben Soltana
 Nidhal Karim (Conseil national pour la démocratie et le développement)
 Noureddine Hached (Ancien ambassadeur et fils du syndicaliste Farhat Hached)
 Omrane Ben Hassine
 Raouf Ben Yaghlane (Acteur)
 Slim Annabi (Médecin)
 Sofiane Ben Nasr
 Wassef Mhiri (Fonctionnaire dans une banque)
 Yassine Chanoufi
 Zied El Heni (Journaliste)