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mardi 28 juin 2011

le gouvernement des Pinocchios

sont-ils en train de nous mentir ?

La Dictature de l'Argent



"Les hommes font leur propre histoire.Ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse très lourd sur le cerveau des vivants" .Karl Marx -le 18 brumaire de Louis Bonaparte-(1851, 1ère partie)



Les industries de tous les pays, entraînées de plus en plus dans la lutte de la concurrence vitale, veulent produire à bon marché en achetant au plus bas prix la matière première et les bras qui la transformeront". Élisée RECLUS, communard, géographe

l'impuissance des pauvres
Cette planète — «mondialisée » de force — n’est-elle pas en train de glisser lentement mais sûrement vers une dictature planétaire dirigée par les forces de l’argent ? Les régimes politiques, qu’ils soient à la tête des grandes nations occidentales ou des petits pays du tiers-monde, ont-ils encore un pouvoir réel, une quelconque décision sur le cours des évènements ? Ce qui se passe dans notre région et à travers le monde nous pousse parfois à penser qu’il est trop tard.



Les gouvernements ont-ils encore un minimum de pouvoir ? Des institutions transnationales, à caractère financier ou économique, contrôlent tout. On peut citer, pour l’exemple, la Commission européenne de Bruxelles ou le FMI. Ou encore la Banque mondiale et l’OMC. Ces superstructures qui imposent leurs volontés aux pouvoirs locaux sont un instrument aux mains des multinationales, groupes financiers occultes qui contrôlent toute la production des biens à travers la planète et disposent de la quasi-totalité des richesses.
Du temps de l’impérialisme historique, les grandes compagnies capitalistes utilisaient les armées et les administrations de leurs pays pour spolier nos terres, exploiter notre main-d’œuvre et piller nos richesses. La mondialisation leur offre tout cela et à moindre prix : les pouvoirs locaux sont chargés de ce travail. Mais, pour cacher cette réalité, on les entendra parler de réformes nécessaires imposées par la mondialisation, d’incitation à l’effort individuel, d’encouragement de la consommation, de corrections à apporter aux systèmes bureaucratiques et tant d’autres slogans encore.

Cet impérialisme des capitaux est seul responsable de cette guerre menée contre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.et la souveraineté des nations : il écrase par son système totalitaire malfaisant les peuples pauvres par le contrôle des flux monétaires, avec l'aide de ses médias, au moyen de ses troupes d'intervention, il constitue un danger permanent pour les démocraties du monde entier.


Tunisie : le pays est endetté jusqu’au cou !

Il n'est pas chose aisée pour monsieur, madame tout le monde, aux petits citoyens que nous sommes de comprendre comment fonctionne au niveau mondial le système des dettes des pays pauvres, alors occupons-nous seulement de notre pays, et parlons avec des faits.

Nos "Maîtres" : En Tunisie, 5 bailleurs de fonds détiennent à eux seuls plus de 76% de l’encours de la dette, et ont donc leurs mots à dire sur nos choix, nos décision, notre politique, notre société.. Ce sont les preneurs d'otage de notre pays qui nous dictent se qu'il faut faire simplement parceque nous leurs devons de l'argent (BEAUCOUP d'ARGENT), ce sont respectivement :
  • les marchés financiers (des multinationales)
  • l’Etat français
  • la BEI (Banque Européenne d'Investissement)
  • la BAD (Banque Africaine de developpement)
  • la BM (Banque Mondiale)




L'économie tunisienne est extrêmement fragile avec une dette externe qui avoisine les 22 milliards de dollars.
Nous empruntons pour payer nos dettes: Comme illustré sur ce graphe, l’ampleur du poids du service de la dette est écrasante. Ce paiement constitue le 1er poste de dépense pour l’Etat de Tunisie.  Mais la chose la plus criante concerne le poids des intérêts de la dette. Uniquement pour les intérêts, la Tunisie doit débourser pour 1245 Millions de DNT, soit le poste le plus important après l’Education ! De plus, la somme totale du service de la dette dépasse  la somme totale des emprunts.

Répartition du budget 2011 - Tunisie

En conséquence, la Tunisie rembourse plus qu’elle ne reçoit au titre de l’emprunt extérieur. Elle est donc exportatrice de capitaux d’emprunts. C’est bien elle qui finance l’extérieur et non pas le contraire. Autrement dit, les nouveaux emprunts sont réorientés vers le remboursement des emprunts antérieurs, et non pas pour financer le développement.
Dès lors il apparaît clairement que les emprunts et les crédits publics extérieurs ne servent ni à développer l’économie, ni à la création d’emplois, ni à l’amélioration du niveau de vie des tunisiens, ni encore à la sauvegarde de l’environnement, etc.

La dette nous appauvrit (les trois "droit au mur"): Le paiement du service de la dette coûte de plus en plus cher, malgré une note de frais déjà assez lourde. Pour assurer la pérennité du paiement, l’Etat n’aura d’autres choix que de s’endetter davantage, et sinon mobiliser de nouvelles ressources de financement qui sont :
  • l'adaptation du régime fiscal : faire payer plus d'impots aux citoyens > droit au mur 1
  • la compression des dépenses sociales : moins d'aides aux pauvres >  droit au mur 2
  • la privatisation : vendre les richesses du  pays aux étrangers > droit au mur 3
Une dernière question mon ami : Si le G8 ne nous aide pas, va-t-on mourir de faim ?

réponse ici par A + B.


Chers concitoyens, aujourd'hui ma position est prise : je suis contre l'endettement extérieur.
Je vous appelle à se serrer les coudes, à travailler avec ardeur et dévouement pour payer cette dette, pour n'avoir plus besoin de faire les mendiants, pour l'avenir de nos enfants, vivons libres, vivons fiers, vivons tunisiens.








Sources:
1

mercredi 15 juin 2011

La fin du monde, c'est ce soir



On ne voudrait pas vous alarmer, mais c’est la fin. La fin de tout. Rangez vos bureaux ce soir en partant parce que demain, tout sera terminé. Deux mille ans qu’on nous le promet et ça y est, c’est pour tout de suite. C’était déjà la fin des blogs (même de mon blog), la fin des CD et d’ailleurs de la musique, la fin du cinéma, la fin de la culture également, la fin de la révolution, la fin de la télévision, bien sûr, la fin d’Internet, du portable, et même pour votre page préférée sur Facebook.

Ok, ok, c’est peut-être pas pour tout de suite, tout de suite. Vous avez probablement encore le temps de prendre une douche et d’écrire un petit mot d’adieu sur votre mur. Mais que cela ne vous empêche pas d’être prêt car d’ici quelques heures il n’y aura plus personne ici. Même pour les beaux gosses, les blondes, les gens du RCD, les ministres de l’intérieur et de l’extérieur, aucune échappatoire pour personne.

La vraie histoire de la révolution Tunisenne - Les 6 secrets que les Tunisiens ignorent


Les grandes puissances n’aiment pas les bouleversements politiques qui leur échappent et contrecarrent leurs plans. Les événements qui ont fait vibrer la Tunisie n’échappent pas à cette règle, bien au contraire.

Il est donc pour le moins surprenant que les grands médias internationaux, suppôts indéfectibles du système de domination mondiale, s’enthousiasment soudainement pour la « Révolution du jasmin » et multiplient les enquêtes et reportages sur la fortune des Ben Ali qu’ils ignoraient jusque là malgré leur luxe tapageur. C’est que les Occidentaux courent après une situation qui leur a glissé des mains et qu’ils voudraient récupérer en la décrivant selon leurs souhaits.

SECRET 1
Avant toute chose, il convient de rappeler que le régime de Ben Ali était soutenu par les Etats-Unis et Israël, la France et l’Italie.

Considéré par Washington comme un Etat d’importance mineure, la Tunisie était utilisée au plan sécuritaire, plus qu’économique. En 1987, un coup d’Etat soft est organisé pour déposer le président Habib Bourguiba au profit de son ministre de l’Intérieur, Zine el-Abidine Ben Ali. Celui-ci est un agent de la CIA formé à la Senior Intelligence School de Fort Holabird. Selon certains éléments récents, l’Italie et l’Algérie auraient été associés à cette prise de pouvoir [1].

Dès son arrivée au Palais de la République, il met en place une Commission militaire jointe avec le Pentagone. Elle se réunit annuellement, en mai. Ben Ali, qui se méfie de l’armée, la maintient dans un rôle marginal et la sous-équipe, à l’exception du Groupe des Forces spéciales qui s’entraîne avec les militaires US et participe au dispositif « anti-terroriste » régional. Les ports de Bizerte, Sfax, Sousse et Tunis sont ouverts aux navires de l’OTAN et, en 2004, la Tunisie s’insère dans le « Dialogue méditerranéen » de l’Alliance.




Washington n’attendant rien de spécial de ce pays au plan économique, il laisse donc les Ben Ali mettre la Tunisie en coupe réglée. Toute entreprise qui se développe est priée de céder 50 % de son capital et les dividendes qui vont avec. Cependant, les choses virent au vinaigre en 2009, lorsque la famille régnante, passée de la gourmandise à la cupidité, entend soumettre aussi les entrepreneurs états-uniens à son racket.




SECRET 2
De son côté, le département d’Etat anticipe sur l’inévitable disparition du président. Le dictateur a soigneusement éliminé ses rivaux et ne dispose pas de successeur. Il faut donc imaginer une relève s’il vient à mourir. Une soixantaine de personnalités susceptibles de jouer un rôle politique ultérieur est recrutée. Chacune reçoit une formation de trois mois à Fort Bragg, puis un salaire mensuel [2]. Le temps passe…

Bien que le président Ben Ali poursuive la rhétorique anti-sioniste en vigueur dans le monde musulman, la Tunisie offre diverses facilités à la colonie juive de Palestine. Les Israéliens d’ascendance tunisienne sont autorisés à voyager et à commercer dans le pays. Ariel Sharon est même invité à Tunis.

La révolte

L’immolation par le feu d’un vendeur ambulant, Mohamed el-Bouzazi, le 17 décembre 2010, après que sa charrette et ses produits aient été saisis par la police, donne le signal des premières émeutes. Les habitants de Sidi Bouzid se reconnaissent dans ce drame personnel et se soulèvent. Les affrontements s’étendent à plusieurs régions, puis à la capitale. Le syndicat UGTT et un collectif d’avocats manifestent scellant sans en avoir conscience l’alliance entre classes populaire et bourgeoisie autour d’une organisation structurée.

Le 28 décembre, le président Ben Ali tente de reprendre les choses en main. Il se rend au chevet du jeune Mohamed el-Bouazizi et s’adresse le soir à la Nation. Mais son discours télévisé exprime son aveuglement. Il dénonce les manifestants comme des extrémistes et des agitateurs stipendiés et annonce une répression féroce. Loin de calmer le jeu, son intervention transforme la révolte populaire en insurrection. Le peuple tunisien ne conteste plus simplement l’injustice sociale, mais le pouvoir politique.


SECRET 3
A Washington, on constate que « notre agent Ben Ali » ne maitrise plus rien. Le Conseil de sécurité nationale Jeffrey Feltman [3] et Colin Kahl [4] s’accordent à considérer que le moment est venu de lâcher ce dictateur usé et d’organiser sa succession avant que l’insurrection ne se transforme en authentique révolution, c’est-à-dire en contestation du système.

Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur, 23 ans plus tôt, et à le protéger tandis qu’il s’accaparait l’économie nationale.

Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.

Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [5], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! » [6].






SECRET 4
Masqué sous le pseudonyme Anonymous, le cyber-escadron de la CIA —déjà utilisé contre le Zimbabwe et l’Iran— hacke des sites officiels tunisiens et y installe un message de menace en anglais.

L’insurrection

Les Tunisiens continuent spontanément à braver le régime, à descendre en masse dans les rues, et à brûler commissariats de police et magasins appartenant aux Ben Ali. Avec courage, certains d’entre eux payent le prix du sang. Pathétique, le dictateur dépassé se crispe sans comprendre.

Le 13 janvier, il ordonne à l’armée de tirer sur la foule, mais le chef d’état-major de l’armée de terre s’y refuse. Le général Rachid Ammar, qui a été contacté par le commandant de l’Africom, le général William Ward, annonce lui-même au président que Washington lui ordonne de fuir.




En France, le gouvernement Sarkozy n’a pas été prévenu de la décision états-unienne et n’a pas analysé les divers retournements de veste. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, se propose de sauver le dictateur en lui dépêchant des conseillers en maintien de l’ordre et du matériel pour qu’il se maintienne au pouvoir par des procédés plus propres [7]. Un avion cargo est affrété le vendredi 14. Lorsque les formalités de dédouanement sont finies à Paris, il est trop tard : Ben Ali n’a plus besoin d’aide, il a déjà pris la fuite.

Ses amis d’hier, à Washington et Tel-Aviv, Paris et Rome, lui refusent l’asile. Il échoue à Riyad. Il aurait emporté avec lui 1,5 tonne d’or volée au Trésor public, ce que démentent les autorités encore en place, mais ceci reste confirmé par des sources de renseignement Françaises.






SECRET 5
Du jasmin pour calmer les Tunisiens

Les conseillers en communication stratégique US tentent alors de siffler la fin de la partie, tandis que le Premier ministre sortant compose un gouvernement de continuité. C’est là que les agences de presse lancent l’appellation « Jasmine Revolution » (en anglais s’il vous plaît). Les Tunisiens assurent-elles viennent de réaliser leur « révolution colorée ». Un gouvernement d’union nationale est constitué. Tout est bien qui finit bien.

L’expression « Jasmine Revolution » laisse un goût amer aux Tunisiens les plus âgés : c’est celle que la CIA avait déjà utilisée pour communiquer lors du coup d’Etat de 1987 qui plaça Ben Ali au pouvoir.

La presse occidentale —désormais mieux contrôlée par l’Empire que la presse tunisienne— découvre la fortune mal acquise des Ben Ali quelle ignorait jusque là. On oublie le satisfecit accordé par le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn aux gestionnaires du pays quelques mois après les émeutes de la faim [8]. Et on oublie le dernier rapport de Transparency International qui affirmait que la Tunisie était moins corrompue que des Etats de l’Union européenne comme l’Italie, la Roumanie et la Grèce [9].

Les miliciens du régime, qui avaient semé la terreur parmi les civils durant les émeutes les obligeant à s’organiser en comités d’auto-défense, disparaissent dans la nuit.

Les Tunisiens que l’on pense dépolitisés et manipulables après des années de dictature s’avèrent fort matures. Ils constatent que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi, c’est « du benalisme sans Ben Ali ». Malgré quelques ravalements de façade, les caciques du parti unique (RCD) conservent les ministères régaliens. Les syndicalistes de l’UGTT, refusent de s’associer à la manip états-unienne et démissionnent des postes qu’on leur a attribués.


SECRET 6
Outre les inamovibles membres du RCD, il reste des gadgets médiatiques et des agents de la CIA. Par la grâce du producteur Tarak Ben Amar (le patron de Nessma TV), la réalisatrice Moufida Tlati devient ministre de la Culture. Moins show-bizz, plus significatif, Ahmed Néjib Chebbi, un pion de la National Endowment for Democracy, devient ministre du Développement régional. Ou encore, l’obscur Slim Amanou, un bloggeur rompu aux méthodes de l’Albert Einstein Institute, devient secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports au nom du fantomatique Parti pirate relié à l’auto-proclamé groupe Anonymous.



Bien entendu, l’ambassadedes Etats-Unis n’a pas sollicité le Parti communiste pour faire partie de ce soi-disant « gouvernement d’union nationale ».

A l’inverse, on prépare le retour de Londres, où il avait obtenu l’asile politique, du leader historique du Parti de la Renaissance (Ennahda), Rached Ghannouchi. Islamiste ex-salafiste, il prêche la compatibilité de l’islam et de la démocratie et prépare depuis longtemps un rapprochement avec le Parti démocrate progressiste de son ami Ahmed Néjib Chebbi, un social-démocrate ex-marxiste. Dans le cas d’un échec du « gouvernement d’union nationale », ce tandem pro-US pourrait fournir une illusion de rechange.




Une nouvelle fois, les Tunisiens se soulèvent, élargissant eux-mêmes le mot d’ordre qu’on leur avait soufflé : « RCD dégage ! ». Dans les communes et les entreprises, ils chassent eux-mêmes les collaborateurs du régime déchu.

Vers la Révolution ?

Contrairement à ce qui a été dit par la presse occidentale, l’insurrection n’est pas encore terminée et la Révolution n’a pas encore commencé. Force est de constater que Washington n’a rien canalisé du tout, hormis les journalistes occidentaux. Plus encore aujourd’hui que fin décembre, la situation est hors de contrôle.

(Par Thierry Meyssan)
Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).

La Saudi Airlines est accusée d’avoir servi de la viande d’âne Tunisienne à bord de ses avions




Tout d’abord, il faut savoir que la consommation de la viande des ânes domestiques n’est pas licite en Islam (). L’autorité saoudienne des aliments et des médicaments avait demandé, à plusieurs reprises, aux compagnies aériennes d’arrêter d’importer des denrées alimentaires en provenance de Tunisie et de les servir à bord de leurs avions. En début de semaine, un inspecteur à la Division des approvisionnements au sein de compagnie aérienne saoudienne, a déclaré que la Saudi Arabian Airlines n’a pas tenu compte de cet avertissement, et a continué de servir cette viande pendant plusieurs semaines à ses passagers».



Pour ceux qui ne savent pas, les gens du Golf pensent que les Tunisiens sont de grands amateurs viande d’ânes, et qu'elle fait partie de notre alimentations de base. voici quelques un parmi les disaines de liens qui en parlent (en Arabe):
Lien 1
Lien 2
Lien 3
Lien 4

lundi 13 juin 2011

CAPES Tunisie - Nouvelles exclusives - Le recrutement d'enseignants du secondaire ne sera pas limité au CAPES



Tout le monde sait que le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi a annoncé, dans un communiqué, la parution au JORT, en date du 14 mai 2011, du décret d’application des dispositions du décret-loi relatif à la mise en œuvre du programme de recrutement dans la fonction publique.
 
Les recrutements pour l’enseignement supérieur cette année ne va pas se limiter aux candidats retenus dans le concours de CAPES.
 
Ces postes seront ouverts uniquement aux candidats inscrits au réseau des bureaux de l’emploi et du travail indépendant (ANETI) et organisés selon le principe de concours sur dossiers avec une seule épreuve écrite qui se tiendra en Aout 2011.
 
L’examen des dossiers sera lancé très prochainement et se fera à l’aide d’une application informatisée qui est conçue pour traiter les milliers de dossiers de candidatures saisis par les candidats au niveau du portail gouvernemental de l’emploi : http://www.concours.gov.tn/
 
Les candidats retenus seront appelés à fournir les pièces justificatives de leurs dossiers avant la publication des résultats du tri, et passeront par la suite l’épreuve écrite (dissertation).
 
Le classement des candidats se fera selon cinq critères:
 
  1. L’année du diplôme 
  2. L’âge du candidat 
  3. La situation familiale 
  4. La mention obtenue dans le diplôme scientifique 
  5. Les stages de formation non inclus dans le programme d’études.
 
Ces concours seront ouverts par le biais d’un communiqué publié par le ministère et sans passer par le JORT et ce avant la fin du mois de Juin 2011.
 
Les résultats seront annoncés avant la fin du mois de Juillet prochain.
 
Le Gouvernement provisoire avait, déjà, annoncé que le nombre total des recrutements dans la fonction publique au titre de l’année 2011 sera de 21880 recrutements.

 

jeudi 9 juin 2011

Le résultat des votes des internautes Tunisiens pour les partis politiques


Le sondage mis en ligne pour récolter les intentions de vote des Tunisiens pour les élections de l'assemblée constituante du 23 Octobre 2011 est encore ouvert. Une petite analyse des résultats enregistrés à cette heure montre que le Mouvement Ennahdha occupe la première place avec 35% des voix. En 2ème position le PDP avec 18%, suivi par le CPR de Moncef Marzouki qui détient 12% des voix.
Ces résultats n'ont pas cessé de bouger depuis l'ouverture du vote il y a 2 mois. 
Vous aussi donnez votre avis et faites votre choix en quelques secondes sans quitter cette page, le résultat est mis à jour instantanément : VOTER


Il est possible de publier / partager ce lien avec vos amis qui n'ont pas encore voté. utilisez les boutons de partage :

mardi 7 juin 2011

Un serpent lui mord un sein ... il meurt empoisonné au silicone !




Manar 2 hier soir, une dame à la poitrine généreuse passait à proximité de la cloture d’une villa quand  un serpent est tombé d’un arbre pour atterrir sur ses épaules... Affolée, la dame d’une trentaine d’année n’a pas pu se débarrasser du serpent qui lui a planté ses crochets dans la poitrine !!! Elle a dû être hospitalisée et placée en observation mais s'en sort sans dommage. Quelques heures après la morsure, le serpent que le SAMU ont pris pour analyse est mort...  empoisonné au silicone.

Tous pour un Markathon Tunisien (Téléthon pour l’emploi)



L’idée est d’organiser une MEGA émission télévisée diffusée sur toutes les chaines publiques et privées pendant 3 jours : LE MARKATHON 2011.
Le but : une recherche d'emploi collective animée par la télévision dans le but d’atteindre 20000 emplois en 3 jours. Comment : de petites équipes de journalistes munies de Caméras pour sillonner les villes dans tous les coins et recoins (centre ville, centre d'affaires, zone artisanale, zones industrielles...) à la rencontre des chefs d'entreprises pour faire un état des lieux des offres d'emploi non pourvues à ce jour, un centre d’appel dédié pendant 1 semaine pour recevoir les offres d’emploi, et de la publicité gratuite pour les entreprises qui offrent le plus d’emplois, le tout bien sûre dans une ambiance festive et en présence d’artistes populaires..

Sur terrain, la récolte des offres (emplois, stages) sera transmise en direct et saisie en temps réel dans la base de données du ministère de l’emploi.
Un état des lieux instantané du nombre d’offres collectées en bas de l’écran...et diffusion en boucle des 50 entreprises qui recrutent le plus.
Aussi, peuvent être invités des chômeurs qui racontent leurs situations et se vendent en direct, et un numéro vert pour les entreprises intéressées par les candidats..
Cela sera apprécié par les employeurs qui auront face à eux des personnes motivées et entreprenantes...

Cette expérience serait assez simple à mettre en place, peu couteuse et aurait des résultats immédiats...On pourrait la faire pour donner un vrai élan à l’emploi et le gouvernement pourrait en profiter pour annoncer des mesures d’encouragement aux entreprises qui embauchent.
De même cela pourrait donner des statistiques intéressantes sur les besoins des employeurs et la formation des jeunes...

Ce serait une première mondiale pour mettre en lien direct demandes et offres, et permettre à certains de reprendre un peu confiance.
Qu’en pensez-vous ?

Création d'un "Club des épouses obéissantes"




Un groupe de femmes a décidé de créer un "Club de femmes obéissantes" !
L'idée serait d'aider les femmes à être très obéissantes envers leurs maris afin d'éviter l'infidélité, le divorce ou les violences conjugales.
«Des femmes obéissantes veillent à divertir leurs maris, et pas seulement s'occuper de leurs vêtements et leurs repas», affirme la créatrice de ce club.
Elle rajoute : "Si elle ne le fait pas, le mari ira chercher une autre femme "
Le problème est là. En effet, le taux de divorce a doublé entre 2002 et 2009 !
Alors, pensez-vous que ce soit le bon moyen pour réduire le nombre de divorce ?
(J’ai oublié de vous dire, que ça se passe en Malésie)

lundi 6 juin 2011

Vente en ligne de Tunisiens sur un site web Français !!




Le site web de la marque française La Redoute a mis en ligne il y a peu de temps un large choix de Tunisiens avec des prix trés interessants. Les prix, trés abordables, varient de 8€ à 25€. Plusieurs modèls hommes et femmes sont exposés sur le site qui propose une remise pouvant dépasser les 80% pour les acahts en ligne.
Le site vous permet même de choisir la couleur de votre tunisien, et vous avez le choix entre 12 colories différentes. Voici le lien : La Redoute - Tunisiens


Un Tunisien vient d'acheter un Yacht à 228 Millions d'euro



Une source très sure de notre ambassade au Qatar nous a révélé qu'un contrat d'acquisition d'un luxueux yacht de 75 mètres de long a été signé ce matin. Un riche homme d'affaire Tunisien vient de commander les plans de ce yacht d’une valeur de 288 millions d’euros. Ce yacht de luxe sera d'ailleurs le deuxième plus cher du monde, derrière celui du milliardaire russe Roman Abramovich !
Ne voulant pas se prononcer sur l'identité de l'acquéreur, nous avons mené notre propre enquête, et la découverte est EPOUSTOUFLANTE !!
l'acheteur n'est autre que Mr S******** ******* qui se serait déjà offert une villa à Malibu de 34 millions de dollars en 2010, une Bugatti Veyron d’une valeur de 1100 000 euros, et une Maserati MC 12 à 70 000 euros selon un rapport d'Express.be.

vendredi 3 juin 2011

La popularité des partis politiques tunisiens sur Facebook en chiffres

(Une analyse plus à jour ici)

Ceci est une comparaison du nombre de fans des pages Facebook de 14 partis politiques tunisiens durants les 78 derniers jours. Les résultats sont impressionnants.

Je suis tombé par hasard sur un blog dont l'auteur s'est amusé à noter le nombre de fans des pages facebook de plusieurs partis politique à la date de 17 Mars 2011.
j'ai repris le meme tableau pour ajouter les données actualisés et pour comparer l'évolution du nombre de fans en 78 jours.

Principales constatations


(Cliquer sur l'image pour agrandir)


Aujourd'hui, Ennahda devance de loin tous les partis politiques de la place du point de vue popularité sur Facebook, et a pu mobiliser en moyenne 275 nouveaux fans/ jour durant les derniers deux mois et demi.


(Cliquer sur l'image pour agrandir)

En 1ère place, le parti de Rached Gannouchi a su cumuler le double de nombre de fans du congrès pour la république (CPR) qui vient en 2ème position.
Plus étonnant encore, le nombre de fans d'Ennahda est quasiment égal au total des trois partis qui la suivent cumulé.

Al Wifak, de Mustapha Saheb Ettabaa, vient en 3ème position en terme de nombre de fans, et a multiplié par 600 !! son "audience" sur facebook.

(Cliquer sur l'image pour agrandir)

Encore concernant le pourcentage d'évolution du nombre de fans des pages officielles de facebook, le constat est surprenant : 3 partis on dépassé un taux d'évolution de 1000% en 78 jours. Ceci réflète certainement la prise de consience de ces partis politiques de l'importantce de Facbook comme outil de propagande et de mobilisation politique.

Il est à noter aussi que le parti Al Watan de Mohamed Jegham, et qui est étiqueté depuis sa création à tort ou à raison comme "le nouveau RCD", jouit aujourd'hui d'une audience de presque 6500, ce qui lui assure une place confortable dans la tête du peleton, et continue à attirer une soixantaine de nouveaux fans par jour en moyenne.

(Cliquer sur l'image pour agrandir)

En bas de ce tableau, le PUP, qui faisiat partie de ce qui est communément appelé l'ex opposition décortive, et qui s'est discrédité à l'aube de la révolution suite à des déclaration soulignant la corruption de ce parti par l'ancien régime.

et le FDLT de Mr Mustapha Ben Jâafar dont la notoriété sur Facebook est loins d'aller en paire avec la popularité de ce grand monsieur ou avec celle de l'histoire de son parti.

Ces chiffres certes n'ont rien d'un sondage, ni d'un résultat d'élections, il est pourtant sûr qu'ils réflètent bien la réalité de la scène politique tunisienne, et révèlent l'implication des partis politiques dans l'activisme numérique.

Les Tunisiens et leur gouvernement : le capital ESPOIR et le capital CONFIANCE

J'ai essayé de résumer la situation actuelle dans un Graph.



(cliquer sur l'image pour l'agrandir)




PS : Merci de metionner mon blog si vous utilisez la photo.

mercredi 1 juin 2011

L’écœurant Code de l’indigénat de la France coloniale .

Le régime d'indigénat est mis en place dès 1830 où le terme d'« indigène » est déjà en usage pour qualifier les gens du cru qui, juifs, musulmans ou autre, ne sont pas considérés comme Français. Il établit alors un régime d'exception pour les colonisés.

C'est un cadre légal pratiqué dans les colonies françaises du milieu du XIXe siècle à 1944-1947. Mis en place d'abord en Algérie, il est généralisé à l'ensemble de l'Empire colonial français à partir de 1889. Le régime suit le Code de l'Indigénat, initié le 14 juillet 1865.
Celui-ci octroie un statut légal inférieur aux populations des colonies françaises pouvant être assimilé à une forme d'apartheid. Il prend fin en 1946 mais certaines parties restent appliquées de force jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

Instauration du Code de l'Indigénat
Dès 1874, une liste de 27 infractions spéciales est dressée spécifiquement à destination des indigènes. À partir de 1881, les infractions spéciales suivantes (notamment) sont ajoutées : acte irrespectueux, réunion sans autorisation, départ du territoire de la commune sans permis de voyage (suppression de la liberté de circulation), propos offensant vis-à-vis d’un agent de l’autorité, même en dehors de ses fonctions. Ces peines restreignent considérablement les libertés des indigènes et des confiscations vont permettre l'appropriation de leurs terres.

Extension à tout l'empire colonial : 1887 - 1904
L'Indigénat est progressivement étendu aux territoires colonisés d'Afrique sub-saharienne et d'Indochine. Le statut de l'indigénat est généralisé à l'ensemble de l'empire français à partir de 1889. Les protectorats (Tunisie et Maroc par exemple) ne furent pas concernés.
Suite à la Course à l'Afrique, le gouvernement français se retrouve à la tête de près de 50 millions de personnes avec seulement une poignée d'officiels français pour les diriger. La conférence de Berlin stipule que tout territoire annexé doit être activement dirigé sans quoi d'autres puissances sont en droit d'en prendre possession. Le Code de l'Indigénat fut l'outil avec lequel la France put diriger ses territoires  sans avoir à forcément donner les droits français aux personnes qui y vivaient.



Affiche du Part Communiste Fraçais
publiée à l'occasion du centenaire de la colonisation française en ALgérie, 1930
La pratique du Code en Afrique entre 1887 et 1946
Il s'agit avant tout de faire régner le bon ordre colonial.

Système des Amendes et des Peines
Le commandant de Cercle (Le Cercle était une petite unité de l'administration dans les colonies africaines de la France dirigée par un européen) ou tout homme blanc en pratique, est libre de punir sommairement pour les 34 infractions spéciales des indigènes sans appel possible.
Les peines vont d'une amende jusqu'à 15 jours de prison applicables immédiatement.

Bien que toutes les peines doivent être validées par le gouverneur colonial, celles-ci le sont presque toujours après que la peine a eu lieu. Les châtiments corporels sont régulièrement appliqués bien qu'illégaux. Plus de 1 500 infractions spéciales ont officiellement lieu au Congo Moyen sur la seule période de 1908-1909.

Système des Taxes et Travaux forcés
Derrière le système d'amendes et de peines se cache en fait un système de taxes et de travaux forcés dont le but est de tirer le maximum des sujets des colonies.

Les autochtones subissent l’interdiction de circuler la nuit et les réquisitions. Cela inclut la Corvée : ce service forcé aboli par la Révolution, est réintroduit sous le nom de Prestations, ainsi que de nombreuses taxes coloniales, l'impôt de capitation et une « taxe de sang » (conscription forcée dans les unités de tirailleurs).

Dans les milieux coloniaux, l'impôt de capitation est le tribut à payer par les indigènes pour la pacification, l'accès à la « civilisation », la protection. Ainsi l'impôt apparaît comme « la juste rétribution des efforts du colonisateur, l'application normale du droit absolu d'obliger les populations noires, auxquelles il apporte la paix et la sécurité, à contribuer dans la mesure de leur moyen aux dépenses d'utilité générale ».

La plupart des grands projets d'Afrique française à cette époque (routes, mines ou plantations) est effectuée par l'intermédiaire du travail forcé. Il est parfois payé mais une part importante du travail forcé est obtenue par les prisonniers purgeant des peines spéciales arbitraires.

Le taux de recrutement forcé atteint parfois des sommets. En 1906, 14181 ouvriers sont recrutés à Savalou et Savè (Dahomey) pour une population totale de 39822 (dont 13682 hommes), soit 35% de la population ou 100% des hommes.

En 1928, Albert Londres, journaliste au Petit Parisien, découvre que la construction des voies ferrées ou les exploitations forestières provoquent un nombre effroyable de morts parmi les travailleurs africains du Sénégal au Congo. Son article fait scandale en métropole. À propos des indigènes, il déclare:« Ce sont les nègres des nègres. Les maîtres n'ont plus le droit de les vendre. Ils les échangent. Surtout ils leur font faire des fils. L'esclave ne s'achète plus, il se reproduit. C'est la couveuse à domicile. »

Les travaux prestataires sont rapidement détournés comme une main-d'œuvre gratuite pour la culture des champs et autres activités économiques privées. Les bénéficiaires de cet esclavage et des taxes sont les colons locaux du Cercle qui font fructifier leurs affaires personnelles et alimentent l'économie privée. Le travail forcé augmente très fortement entre les deux guerres sous la poussée des administrateurs locaux.

Les plantations, scieries et mines de sel du Sénégal ont continué d'être alimentées par le travail forcé jusque dans les années 1940. Le travail forcé est couramment utilisé pour la production agricole au profit de sociétés privées.



Le Code Noir signé par le roi Louis XIV  à Versailles en mars 1685.

C’est un autre code dont le but était de « maintenir la discipline dans les îles d'Amérique et y régler ce qui concerne l'état et la qualité des esclaves ». Il sera appliqué aussi aux Antilles, à Saint-Domingue, en Guyane, à l'île Bourbon (île de la Réunion).


Source 1
Source 2